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Visite de l’aéroport de Genève
Comme vous le savez une visite du centre de contrôle aérien (Skyguide) et de l’aéroport de Genève a été organisé par Jeunes Ailes.
Membres présents : toto, ML , Mathieu, Olivier, Phantom, olivieraubert, antoine, Julien.
Etait au programme :
- la visite du centre de contrôle de Skyguide.
- la visite des ateliers de maintenance Transairco.
- la visite du centre de sécurité aéroportuaire.
Visite du centre de contrôle de Skyguide :
Le rendez-vous était fixé à 10h30 : tout le monde est là et à l’heure ! Nous partons sans plus tarder pour le point de rendez-vous fixé par Skyguide.
Après vérification des passeports (oh miracle ! Personne ne l’avait oublié !), nous sommes accueillis par le responsable des ressources humaines de Skyguide.
Qu'est ce que Skyguide ?
Skyguide est responsable des services civils et militaires de la navigation aérienne en Suisse et dans une partie de l'espace aérien limitrophe. Chaque jour, elle dirige quelque 3000 avions en veillant constamment à la sécurité, à la fluidité et à la rentabilité de la circulation aérienne.
Dans un premier temps, nous avons droit à une explication détaillée de « l’entreprise » dans une vaste salle de conférence. Point de vue instruction, Skyguide forme environ 35-40 contrôleurs aériens par année en partenariat avec l’ENAC pour ceux qui choisissent la filière « approche/tour ».
La profession semble bien plus accessible chez Skyguide en suisse qu’en France où les prépas sont exigées. Ici seul un BAC est le minimum requis. Les sélections « les pires journées des contrôleurs dans leur carrière » - d’après le responsable des ressources humaine - se déroulent sur 3 jours durant lesquels de nombreux tests (psychotechniques et moteurs, entretiens avec psychologues…) vont être imposés aux candidats pour déterminer leur capacités à s’adapter au métier de contrôleur aérien, leur résistance face au stress et leur réaction.
A noter également qu’un stage d’une journée est possible en tant que contrôleur aérien avant l’envoie du dossier de candidature. Actuellement, l’entreprise examine environ 700 candidats par an : les sélections ne sont donc pas faciles mais tout le monde a sa chance ! Aucune différenciation entre ingénieurs diplômés de Polytechnique, BAC L, historien, chercheur… Ce qu’ils recherchent, c’est des personnes qui ont une réelle aptitude au métier, une résistance au stress, psychologiquement stables et des gens motivés qui ne claqueront pas la porte au bout de quelques années! (la formation d’un contrôleur coûte plus cher que celle d’un pilote…) Ils ont depuis longtemps compris que les contrôleurs ne feront jamais des intégrales triples devant leurs écrans…
Point de vue « entreprise » Skyguide est le seul responsable de tout l’espace aérien Suisse et environnent, qu’il soit militaire ou civil. En suisse, le contrôleur est seul responsable de sa zone de contrôle et de ce qui s’y passe: il a donc une responsabilité énorme compensé en partie (important lol !) par le salaire qui est relativement élevé (6000€ dés la fin de formation).
Après diverses questions, nous nous sommes ensuite dirigés vers le centre de contrôle où est disposé une trentaine d’écrans de dernières technologies qui « scrutent » H24 le ciel suisse et une partie du ciel français. Plutôt impressionnant au premier abord ! Cette face là du métier de contrôleur semble vraiment stratégique : anticiper la situation, prévoir, retenir les intentions de chacun ne semblent pas chose facile.
Leurs conditions de travail sont cependant rêvées : le centre est de toute beauté et sent le propre ! Certains lisaient même le journal du jour ou un livre…
La visite fut vraiment trop rapide (2heures quand même !) mais le programme de l’après midi était aussi relativement chargé !
Nous rentrons donc au terminal de l’aéroport pour aller sur la terrasse panoramique où nous fêtions un anniversaire autour d’un gros gâteau au chocolat (suisse…).
Visite des ateliers de maintenance et du centre de sécurité aéroportuaire :
A 14 h précise nous avons commencé la visite de l’aéroport par une petite vidéo de présentation de la plateforme.
Après un petit passage en sûreté (sécurité oblige) et une carte d’identité momentanément égarée plus loin, nous avons fait le tour du tarmac où circulent beaucoup d’avions d’affaire. A ce moment là, le petit Falcon privé de Schumacher se trouvait en maintenance ; un Airbus de BA spécialement affrété pour l’équipe de football d’Angleterre garé non loin de là… Nous avons pris la direction d’un centre de maintenance aéronautique dans lequel séjournaient de magnifiques appareils d’affaire en réparations et en grande visite. Ce lieu sent vraiment l’argent !
Une « simple » grande visite coûte au alentour de 500 000$ sur un Falcon 200 (et elle est obligatoire tous les 5 ans), le remplacement d’un réacteur ne coûte juste que quelque 1'000'000 $!
Apres une bonne heure de questions- réponses avec le responsable de l’entreprise et un tour des ateliers, nous nous sommes dirigés vers le centre de sécurité de l’aéroport ou sont basé les pompiers et ambulanciers.
Une dizaine de véhicules rutilants qui ont chacun une tâche bien précise sont alignés : certain sont destinés au feu; d’autres au sauvetage de personne, à la désincarcération ; « aux pleins pax » (qui consiste à mettre un camion incendie devant un avion rempli de passager pour effectuer l’avitaillement sans les faire sortir) ; 3 ambulances (qui manquaient à l’appel car en mission à ce moment là)…
L’organisation des pompiers est impressionnante : ils doivent être à chacune des deux extrémités de piste en seulement 3 minutes… tout en sachant que la piste fais 3’900m, il ne faut pas traîner !
Vers 16h 30 nous avons été contraints d’arrêter nos milliers de question car notre personnel d’accompagnement devait – à priori – ne pas laisser leurs cafés refroidir trop longtemps…
Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de faire la visite de la REGA (Société Suisse Aérienne de Sauvetage) ni du « tris-bagages »… une prochaine fois donc ! Et s’il y a des souhaits particuliers, qu’ils soient exprimés avant…
Petit sourire pour la photo de groupe.
De gauche à droite Julien, olivierraubert, phantom, antoine. , Olivier, Mathieu, toto, ML, Marion.
Une journée fort sympathique où jeunes français et suisses ont partagé leur passion : merci à vous tous d’y avoir participé !!!
Tout ceci c'est terminée autour d'une table sur la terrasse de l'aéroport au coucher de soleil.
En espérant vous voir encore plus nombreux lors d’un prochain évènement, nous vous souhaitons à tous d’excellents vols !
Soyez prudent !
Toto, ML, Julien
PS : Un grand merci à ML pour l’organisation de cette journée.
PS 2 : Une galerie photos de la journée sera bientôt disponible.
Comme vous le savez une visite du centre de contrôle aérien (Skyguide) et de l’aéroport de Genève a été organisé par Jeunes Ailes.
Membres présents : toto, ML , Mathieu, Olivier, Phantom, olivieraubert, antoine, Julien.
Etait au programme :
- la visite du centre de contrôle de Skyguide.
- la visite des ateliers de maintenance Transairco.
- la visite du centre de sécurité aéroportuaire.
Visite du centre de contrôle de Skyguide :
Le rendez-vous était fixé à 10h30 : tout le monde est là et à l’heure ! Nous partons sans plus tarder pour le point de rendez-vous fixé par Skyguide.
Après vérification des passeports (oh miracle ! Personne ne l’avait oublié !), nous sommes accueillis par le responsable des ressources humaines de Skyguide.
Qu'est ce que Skyguide ?
Skyguide est responsable des services civils et militaires de la navigation aérienne en Suisse et dans une partie de l'espace aérien limitrophe. Chaque jour, elle dirige quelque 3000 avions en veillant constamment à la sécurité, à la fluidité et à la rentabilité de la circulation aérienne.
Dans un premier temps, nous avons droit à une explication détaillée de « l’entreprise » dans une vaste salle de conférence. Point de vue instruction, Skyguide forme environ 35-40 contrôleurs aériens par année en partenariat avec l’ENAC pour ceux qui choisissent la filière « approche/tour ».
La profession semble bien plus accessible chez Skyguide en suisse qu’en France où les prépas sont exigées. Ici seul un BAC est le minimum requis. Les sélections « les pires journées des contrôleurs dans leur carrière » - d’après le responsable des ressources humaine - se déroulent sur 3 jours durant lesquels de nombreux tests (psychotechniques et moteurs, entretiens avec psychologues…) vont être imposés aux candidats pour déterminer leur capacités à s’adapter au métier de contrôleur aérien, leur résistance face au stress et leur réaction.
A noter également qu’un stage d’une journée est possible en tant que contrôleur aérien avant l’envoie du dossier de candidature. Actuellement, l’entreprise examine environ 700 candidats par an : les sélections ne sont donc pas faciles mais tout le monde a sa chance ! Aucune différenciation entre ingénieurs diplômés de Polytechnique, BAC L, historien, chercheur… Ce qu’ils recherchent, c’est des personnes qui ont une réelle aptitude au métier, une résistance au stress, psychologiquement stables et des gens motivés qui ne claqueront pas la porte au bout de quelques années! (la formation d’un contrôleur coûte plus cher que celle d’un pilote…) Ils ont depuis longtemps compris que les contrôleurs ne feront jamais des intégrales triples devant leurs écrans…
Point de vue « entreprise » Skyguide est le seul responsable de tout l’espace aérien Suisse et environnent, qu’il soit militaire ou civil. En suisse, le contrôleur est seul responsable de sa zone de contrôle et de ce qui s’y passe: il a donc une responsabilité énorme compensé en partie (important lol !) par le salaire qui est relativement élevé (6000€ dés la fin de formation).
Après diverses questions, nous nous sommes ensuite dirigés vers le centre de contrôle où est disposé une trentaine d’écrans de dernières technologies qui « scrutent » H24 le ciel suisse et une partie du ciel français. Plutôt impressionnant au premier abord ! Cette face là du métier de contrôleur semble vraiment stratégique : anticiper la situation, prévoir, retenir les intentions de chacun ne semblent pas chose facile.
Leurs conditions de travail sont cependant rêvées : le centre est de toute beauté et sent le propre ! Certains lisaient même le journal du jour ou un livre…
La visite fut vraiment trop rapide (2heures quand même !) mais le programme de l’après midi était aussi relativement chargé !
Nous rentrons donc au terminal de l’aéroport pour aller sur la terrasse panoramique où nous fêtions un anniversaire autour d’un gros gâteau au chocolat (suisse…).
Visite des ateliers de maintenance et du centre de sécurité aéroportuaire :
A 14 h précise nous avons commencé la visite de l’aéroport par une petite vidéo de présentation de la plateforme.
Après un petit passage en sûreté (sécurité oblige) et une carte d’identité momentanément égarée plus loin, nous avons fait le tour du tarmac où circulent beaucoup d’avions d’affaire. A ce moment là, le petit Falcon privé de Schumacher se trouvait en maintenance ; un Airbus de BA spécialement affrété pour l’équipe de football d’Angleterre garé non loin de là… Nous avons pris la direction d’un centre de maintenance aéronautique dans lequel séjournaient de magnifiques appareils d’affaire en réparations et en grande visite. Ce lieu sent vraiment l’argent !
Une « simple » grande visite coûte au alentour de 500 000$ sur un Falcon 200 (et elle est obligatoire tous les 5 ans), le remplacement d’un réacteur ne coûte juste que quelque 1'000'000 $!
Apres une bonne heure de questions- réponses avec le responsable de l’entreprise et un tour des ateliers, nous nous sommes dirigés vers le centre de sécurité de l’aéroport ou sont basé les pompiers et ambulanciers.
Une dizaine de véhicules rutilants qui ont chacun une tâche bien précise sont alignés : certain sont destinés au feu; d’autres au sauvetage de personne, à la désincarcération ; « aux pleins pax » (qui consiste à mettre un camion incendie devant un avion rempli de passager pour effectuer l’avitaillement sans les faire sortir) ; 3 ambulances (qui manquaient à l’appel car en mission à ce moment là)…
L’organisation des pompiers est impressionnante : ils doivent être à chacune des deux extrémités de piste en seulement 3 minutes… tout en sachant que la piste fais 3’900m, il ne faut pas traîner !
Vers 16h 30 nous avons été contraints d’arrêter nos milliers de question car notre personnel d’accompagnement devait – à priori – ne pas laisser leurs cafés refroidir trop longtemps…
Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de faire la visite de la REGA (Société Suisse Aérienne de Sauvetage) ni du « tris-bagages »… une prochaine fois donc ! Et s’il y a des souhaits particuliers, qu’ils soient exprimés avant…
Petit sourire pour la photo de groupe.
De gauche à droite Julien, olivierraubert, phantom, antoine. , Olivier, Mathieu, toto, ML, Marion.
Une journée fort sympathique où jeunes français et suisses ont partagé leur passion : merci à vous tous d’y avoir participé !!!
Tout ceci c'est terminée autour d'une table sur la terrasse de l'aéroport au coucher de soleil.
En espérant vous voir encore plus nombreux lors d’un prochain évènement, nous vous souhaitons à tous d’excellents vols !
Soyez prudent !
Toto, ML, Julien
PS : Un grand merci à ML pour l’organisation de cette journée.
PS 2 : Une galerie photos de la journée sera bientôt disponible.
)
) ne doit pas être stréssé; on a put s'en rendre compte dans la salle de controle (tout s'explique 
)
